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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 14:27

La Sociale                                               

2016
Documentaire de Gilles Perret

Durée : 1 h 24 

Il y a 70 ans naissait la Sécurité sociale. Les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient adoptées. «Dans une France libérée, nous libérerons les Français des angoisses du lendemain.» Ainsi s'exprimait Ambroise Croizat, ministre du Travail communiste du général de Gaulle, et bâtisseur de la Sécurité sociale au lendemain de la guerre.
Une figure historique essentielle et pourtant oubliée au profit du haut fonctionnaire Pierre Laroque, le «père» officiel de la Sécu.
70 ans plus tard, il est temps de raconter cette belle histoire de «la sécu». 
Déjà auteur d'un documentaire sur le programme du Conseil national de la Résistance (Les Jours heureux, 2013), Gilles Perret continue son travail de mémoire. 

Débat avec Patrick Nivet, praticien hospitalier honoraire, animateur du collectif "La santé, un droit pour tous".

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 15:42
                                                   BONNE ANNEE 2017 !!

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 15:25

Qu'est-ce qu'on attend!

de M.M.Robin.

2016

Durée : 2 h

Soirée présentée et animée par Libournais en transition, Biotope Festival (St Emilion) et Domaine des possibles ( St Germain La Rivière).

Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit.  Qu’est ce qu’on attend ? raconte comment une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.

Marie Dominique Robin a réalisé un documentaire pour Arte en 2014 intitulé Sacrée croissance ! qui s'intéressait déjà aux expériences de société autonomes "post-carbone, plus durable, plus juste et plus solidaire", explique la réalisatrice. Si elle avait tourné pour l'occasion dans sept pays, il n'y avait aucun exemple français. "C’est lors d’une projection du film à Thann (Haut-Rhin) que j’ai découvert l’existence du programme de transition exceptionnel d’Ungersheim. L’envie de faire ce film a grandi en moi tout au long de l’année 2015 alors que je tournais un documentaire intitulé Sacré village ! pour France 3 Alsace et Ushuaïa Télévision : on y voit Rob Hopkins – le père du mouvement des villes en transition – déclarer que l’expérience d’Ungersheim est « unique au monde »", se souvient-elle.

Le film a été tourné sur quatre saisons en 2015, année qui a vu l’aboutissement du projet de transition du village.

 

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 15:11

WILLY 1er                                                            

2016 

Film français de
Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier, Hugo P. Thomas.

Avec Daniel Vannet
Durée : 1 h 22 

À la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans, quitte pour la première fois ses parents pour s’installer dans le village voisin. “À Caudebec, j’irai. Un appartement, j’en aurai un. Des copains, j’en aurai. Et j’vous emmerde !”. Inadapté, Willy part trouver sa place dans un monde qu’il ne connaît pas…


Prix D’Ornano-Valenti au Festival du Film Américain de Deauville et le Grand Prix au Festival International du Film Culte de Trouville sur Mer.

Selon les quatre metteurs en scène, Willy 1er est une sorte de biopic sur Daniel Vannet. Ils disent avoir gardé certaines anecdotes personnelles que le comédien leur avait racontées comme base pour pouvoir les prolonger et les adapter.  "Daniel a perdu son frère, mais ce n’était pas son jumeau. On lui en a inventé un dans le film. Avant tout parce que l’idée de faire jouer Daniel face à son double nous attirait. Egalement , l'histoire d'amitié avec l'autre Willy, elle, est totalement inventée. On s'inspire des choses de sa vie pour en faire des éléments de fiction. Ce qui nous plaît chez lui, c'est que c'est vraiment un personnage de cinéma. Il est très magnétique. D’où notre idée d'en faire un héros. Un héros de cinéma." La réalité et la fiction semblent parfois se confondre. D'où un ton très particulier, naturaliste et parfois surréaliste. On peut se demander quand Daniel joue et quand il est lui-même.

Présence de 2 des réalisateurs lors de la projection.

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 14:58

PATERSON                               

2016   V.O.S.T.

Film américain de 
Jim Jarmusch

Durée: 1 h 58 
Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes (de William Carlos Williams à Allan Ginsberg) aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

Aurélien Férenczi dans son article pour Télérama parle de « film haïku : Magie généreuse, Jim Jarmusch rend (l’) humble quotidien (de ses personnages) infiniment plus séduisant que d'autres vies que la leur, qui seraient trépidantes et mouvementées. Sans jamais se départir d'une agréable cocasserie, le film exalte l'harmonie domestique, la sécurité rassurante des rituels. Il fait la somme des micro-bonheurs qu'apportent, érigés en habitudes, l'amour, l'amitié, le travail, la vie en communauté. Et l'écriture. Cette oasis de bonheur modeste serre le cœur, en empathie totale avec la voix grave du héros (Adam Driver finit par avoir des faux airs de Nanni Moretti), la dinguerie joyeuse de l'héroïne, les mimiques de Marvin. Elle émeut parce qu'elle figure une mesure en toutes choses, qu'on sait inatteignable… »

 

 

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 14:39

L’AURORE                                        

1928    V.O.S.T.

Film américain de Friedrich W. Murnau

Durée : 1 h 37 

Un pêcheur s'éprend d'une citadine aux allures de vamp. Sous l'influence de celle-ci, il décide de noyer son épouse, mais change d'avis une fois sur la barque. Effrayée, la femme fuit en ville. Elle est bientôt rejointe par son mari, désireux de se faire pardonner.
Lors de la première cérémonie des Oscars, en 1929, le film de F-W. Murnau remporte plusieurs prix. L'Aurore reçoit une statuette pour sa qualité artistique. La photographie est également distinguée. Quant à Janet Gaynor, elle reçoit le prix de la meilleure actrice, non seulement pour ce film, mais aussi pour ses prestations dans 2 films de Frank Borzage. L'Aurore est un des premiers films sonores de l'Histoire du cinéma, Auréolé du succès de ses films allemands, Murnau est engagé à Hollywood et dispose de moyens considérables pour son premier film. Ce sera l'Aurore, échec commercial, mais chef-d'œuvre toujours reconnu comme tel.


Friedrich Wilhelm Plumpe, dit Murnau est un cinéaste allemand né en 1888 et mort à Santa Barbara, Californie, en 1931.
Maître du clair-obscur, Murnau porte le cinéma muet à la plénitude de sa puissance expressive. En 1958, par la voix de François Truffaut, l'équipe des Cahiers du cinéma désigne son chef-d'œuvre l'Aurore comme «le meilleur film du monde».
Il tourne son premier film en 1919. C'est en 1922, avec Nosferatu le vampire– d'après le roman de l'écrivain Bram Stoker–que Murnau connaît la notoriété. Il investit l'image du pouvoir d'épouvanter qui résulte des choix de mise en scène, du travail sur le décor et des éclairages. Ce film marque une date importante dans l'histoire de l'expressionnisme allemand et du film fantastique. 
Auréolé par le succès de ses films allemands, Murnau part pour New York en 1926. S'engageant avec la Fox à Hollywood, il dispose alors de moyens considérables. L'année suivante, il signe l'Aurore. Pourtant, Murnau va bientôt se lasser des studios de Los Angeles. Avide de tourner dans une nature grandiose, il fait voile pour Tahiti en 1929. Deux ans plus tard, il signe, en collaboration avec Robert Flaherty, Tabou, un «documentaire romancé» tourné à Bora-Bora. Le film est présenté au public quelques jours après la mort du réalisateur allemand, victime à 43 ans d'un accident de voiture sur la côte ouest des États-Unis.
 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 17:39

 CHOUF                                                      

 2015

Film français de Karim Dridi

Avec Sofian Khammes, Foued Nabba, Zine Darar

Durée : 1 h 48 

Chouf, ça veut dire "regarde" en arabe. C'est le nom des guetteurs des réseaux de drogue de Marseille. Sofiane, 24 ans, brillant étudiant, intègre le business de son quartier après le meurtre de son frère, un caïd local. Pour retrouver les assassins, Sofiane est prêt à tout.
Il abandonne famille, études et gravit rapidement les échelons. Aspiré par une violence qui le dépasse, Sofiane découvre la vérité et doit faire des choix.

 

Chouf est le dernier volet de la trilogie marseillaise réalisée par Karim Dridi. C'est avec le premier opus, Bye-Bye, en 1995, que le cinéaste a pu découvrir la ville cinématographiquement. Il réalisa douze ans après Khamsa qui lui a permis de rencontrer des enfants gitans et des adolescents des quartiers nord. C'est parce que cette expérience était si forte qu'il a voulu revenir à Marseille tourner Chouf.

Karim Dridi a engagé des comédiens non-professionnels. Pendant deux ans, il a animé des ateliers de comédie avec des jeunes des quartiers tout en écrivant avec eux le scénario. Le metteur en scène explique : "Pour le rôle de Sofiane, le héros, j’ai vu 1000 gars, mais il est finalement incarné par un jeune d’origine marseillaise, comédien du Conservatoire, Sofian Khammes. Cela dit, il ne s’agissait pas d’aller vers un film naturaliste où on montre des gens de quartiers pour ce qu’ils sont. L’idée, c’était de les amener ailleurs, dans la planète cinéma, dans un film. Sinon j’aurais fait un documentaire."

Le réalisateur a situé les lieux des meurtres du film parmi les plus beaux sites de Marseille et ses hauteurs. Il justifie ce choix : "Je suis méditerranéen, j’aime le soleil. Pour Chouf, j’ai naturellement pensé à la tragédie antique. Il y a un côté hellénique et grandiose dans les décors, afin que les rebondissements puissants de la tragédie antique puissent s’accomplir. Le décor du film ne pouvait pas se situer uniquement au coeur du béton des quartiers."

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 17:30

CLASH                                                            

2016           V.O.S.T.

Film français, égyptien de Mohammed Diab

Avec Nelly Karim, Hani Adel, Tarek Abdel Aziz…

Durée : 1 h 37 

Le Caire, été 2013, deux ans après la révolution égyptienne. Au lendemain de la destitution du président islamiste Morsi, un jour de violentes émeutes, des dizaines de manifestants aux convictions politiques et religieuses divergentes sont embarqués dans un fourgon de police. Sauront-ils surmonter leurs différences pour s'en sortir ?

 

C’est après les événements qui ont eu lieu en Egypte en 2013 que Mohamed Diab et son frère Khaled ont évoqué l’idée de Clash. Tous les deux avaient la certitude qu'il s'agissait de la meilleure histoire pour parler de l’Egypte de 2013 et de celle d’aujourd’hui. 

"Les forces en présence, et en conflit, étaient les mêmes : les révolutionnaires, les Frères musulmans, et l’armée. Ironiquement, le seul sujet qu’on a pu trouver sur la révolution, c’est son échec", se rappelle le metteur en scène.

Le réalisateur et son frère ont écrit treize versions du scénario. Pour les comédiens, les deux hommes ont choisi des gens qu'ils connaissaient et des Egyptiens lambda. Ils voulaient mélanger plusieurs visages de l’Egypte sans pour autant établir un panel au sens sociologique (la proportion entre les Révolutionnaires et les Frères musulmans est moins équilibrée dans la vraie vie). Le cinéaste développe : 
"Les premiers personnages sont évidemment le journaliste et son photographe. Le premier est inspiré de Mohamed Fahmy, un journaliste égypto-canadien qui travaillait pour Al-Jazeera et qui a passé un an et demi en prison, avant d’attaquer la chaîne qui l’avait laissé tomber. Dans le film, il est devenu égyptoaméricain, c’était une manière de parler de la xénophobie de plus en plus forte en Egypte, de la théorie du complot étranger qui devient permanente. Zein, le photographe, est inspiré de Mahmoud Abou Zied, dit Shawkan, qui couvrait les manifs pour un journal égyptien et qui est en prison depuis presque trois ans maintenant. Shawkan était du côté de la Révolution, mais dans ces jours-là, tout le monde pouvait se faire arrêter, et a fortiori les journalistes que chaque camp considérait comme des traitres. D’une certaine façon ces deux-là me représentent : moi aussi je fais des images et moi aussi je suis claustrophobe."

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 10:13

MERCENAIRE

2016

Film français de 
Sacha Wolff

Durée: 1 h 44 

Soane, jeune Wallisien, brave l’autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole.
Livré à lui-même à l’autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers qui n’offre pas de réussite sans compromission.


Le film a remporté le Prix Label Europa à la Quinzaine des réalisateurs 2016 à Cannes.

"Il me semble capital, explique Sacha Wolff, de parvenir à faire exister ce film océanien, dont les codes et les protagonistes sont oubliés par le cinéma, la littérature, et l’art en général. Faire de Soane un héros, c’est arpenter un pan presque vierge de la cinématographie, c’est donner à voir et à entendre les problématiques d’un monde secret et méconnu. "
 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 10:10

MA VIE DE COURGETTE

2015 
Film d’animation français de 
Claude Barras
Durée: 1 h 06

De son vrai nom Icare, Courgette vit seul avec sa mère depuis que son père est parti avec une «poule». Il a toujours trouvé bizarre cette histoire d’oiseau, mais c’est ce que sa mère lui a raconté. Et il ne fait pas bon la contredire. D’ailleurs, c’est parce qu’il veut éviter la raclée ce jour-là qu’il y a un accident et que sa mère meurt. Raymond, le «flic» s’occupe de son cas, 


Cristal du long métrage et Prix du Public au dernier Festival du Film d’Animation d’Annecy.


Le réalisateur ne voulait pas de personnages à l'esthétique réaliste mais plutôt stylisée:
"Hergé affirmait que plus le style graphique d’un visage est simplifié, plus le spectateur peut y projeter ses émotions. C’est aussi ma conviction", déclare le cinéaste.

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