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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 14:24
Bobine du lundi 23 mai , 20 h 15 : Dégradé.

DÉGRADÉ

2015 V.O.S.T.
Film français, palestinien, qatarien de
A. Nasser et T. Nasser
Avec H. Abbass,V. Balitska…
Durée: 1h 23 mn

Une famille mafieuse a volé le lion du zoo de Gaza et le Hamas décide de lui régler son compte ! Prises au piège par l'affrontement armé, treize femmes se retrouvent coincées dans le petit salon de coiffure de Christine. Ce lieu de détente devenu survolté le temps d'un après-midi va voir se confronter des personnalités étonnantes et hautes en couleur, de tous âges et de toutes catégories sociales...
Dégradé est inspiré d'un fait divers survenu en 2007 : le vol du lion a servi de prétexte à une intervention militaire du gouvernement du Hamas qui s'est terminée dans un bain de sang. A partir de cette histoire tragique qui témoigne du contexte irrationnel de la vie à Gaza, A. Nasser et T. Nasser ont imaginé le salon de coiffure en face du lieu d'affrontement entre les militaires et la famille, dans lequel une douzaine de femmes se retrouvent coincées.

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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 14:21
Bobine du mardi 31 mai, 20 h 15 : Mandarines.

MANDARINES

2013 V.O.S.T.
Film estonien, géorgien de Zaza Urushadze
Avec Lembit Ulfsak, El
mo Nüganen, Misha Meskhi…
Durée: 1h 27 mn

Le film revient sur un épisode douloureux de l’histoire géorgienne. Nous sommes en 1992, l’URSS s’est effondrée. Au sein de la Géorgie nouvellement indépendante, les Abkhazes ont pris les armes pour faire sécession. Des Estoniens, installés là depuis cent cinquante ans, se retrouvent otages de la situation. Beaucoup fuient. Dans le village déserté qui sert de décor au film, il n’en reste plus que deux : Markus, resté pour pouvoir faire sa récolte de mandarines, et Ivo, un menuisier. Le hasard des circonstances va amener celui-ci à recueillir deux soldats blessés, deux ennemis entre lesquels il va devoir jouer le médiateur.
Mandarines est une coproduction géorgio-estonienne. Le film sort le 6 avril en France, en partenariat avec Courrier international. Réalisateur géorgien, acteurs estoniens, guerre d’Abkhazie en toile de fond: cette jolie fable humaniste s’efforce de panser les plaies d’un passé douloureux.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 16:35
Mardi 1er mars 2016, 20 h 15 : Joe Hill

Joe Hill

2015 V.O.S.T.
Version restaurée du film américano-suédois de
Bo Widerberg (1971)
Avec T.Berggren, A.Schmidt
Durée : 1 h 57 mn

En 1902, deux immigrants suédois, Joel et Paul Hillstrom, arrivent aux Etats-Unis. Ils doivent faire face aux amères réalités, une langue nouvelle et l'effroyable pauvreté qui règne dans les quartiers de l'East Side à New-York. Paul quitte la ville, Joel y reste, amoureux d'une jeune Italienne. Mais l'aventure est de courte durée. Rien ne le retenant à New-York, Joel, devenu Joe Hill, se met en route vers l'Ouest pour retrouver son frère.

On croirait entendre la voix de Pete Seeger (1919-2014) dans cette chanson contestataire qu’entonne le comédien Thommy Berggren dans le film. Cette «protest song» a été écrite par le vrai Joe Hill (1879-1915), poète et militant syndical… Joe Hill a inspiré tous les grands musiciens de la «protest song» américaine de Woody Guthrie à Bob Dylan, en passant par Joan Baez. Prix spécial du jury à Cannes en 1971, invisible depuis, le film reste totalement mythique pour ceux qui eurent la chance de le voir alors.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 16:32
Lundi 7 mars 2016, 20 h 15 : No Land's Song

No Land's Song

2014 V.O.S.T.
Documentaire iranien, français, allemand de
Ayat Najafi
Avec Imed Alibi, Elise Caron
Durée : 1 h 31 mn

Journée mondiale des femmes avec le CIDFF.

En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public, tout au moins en solo et devant des hommes…Défiant la censure, Sara Najafi, jeune compositrice iranienne, tente d’y organiser un concert officiel pour des chanteuses solistes.
C’était en 2009. Une année de révolte en Iran. La rue est en ébullition contre les autorités après l'élection tronquée du président M. Ahmadinejad. Un mouvement vite retombé car durement réprimé. Mais Sara, elle, a gardé son idée en tête et l’a fait mûrir pendant trois ans jusqu’à faire naître un projet à la fois simple et complexe: organiser un concert officiel pour femmes solistes( Iraniennes mais aussi deux Françaises et une Tunisienne). Le tout filmé par son frère Ayat Najafi pour en faire ce documentaire.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 16:29
Mardi 15 mars 2016, 20 h 15 : La terre et l'ombre

La terre et l'ombre

2016 V.O.S.T.
Film colombien de
César Acevedo
Avec H. Leal, H. Ruiz
Durée : 1 h 37 mn

Alfonso est un vieux paysan qui revient au pays pour se porter au chevet de son fils malade. Il retrouve son ancienne maison, où vivent encore celle qui fut sa femme, sa belle-fille et son petit-fils. Il découvre un paysage apocalyptique. Le foyer est cerné par d'immenses plantations de cannes à sucre dont l’exploitation provoque une pluie de cendres continue. 17 ans après avoir abandonné les siens, Alfonso va tenter de retrouver sa place et de sauver sa famille.

Chez le jeune réalisateur C.Acevedo, la splendeur de la photographie et la majesté de la mise en scène, toujours impressionnante, résonnent d’autant plus que les mots murmurés à l’écran sont rares. Film sur le combat et la rédemption, l’atavisme et l’enracinement farouche à la terre, "La terre et l'ombre" donne l’occasion au cinéaste d’engager un point de vue enflammé, qui prend tout son sens dans son magnifique final apocalyptique.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 16:26
Bobine du lundi 21 mars 2016, 20 h 15 : Les innocentes
Les innocentes
2016
Film français, polonais
d' Anne Fontaine
Avec L.de Laâge, V.Macaigne
Durée : 1 h 55 mn

Pologne, décembre 1945. Une jeune interne de la Croix-Rouge chargée de soigner les rescapés français avant leur rapatriement, est appelée au secours par une religieuse polonaise. D’abord réticente, Mathilde accepte de la suivre dans son couvent où trente Bénédictines vivent coupées du monde. Elle découvre que plusieurs d’entre elles, tombées enceintes dans des circonstances dramatiques, sont sur le point d’accoucher.

Lou de Laâge trouve dans ce film son premier rôle d'adulte via le personnage de la jeune interne de la Croix-Rouge. Pour la réalisatrice « L’important était que l’on ressente le questionnement métaphysique qui traverse et modifie le personnage. Comment comprendre le sens de la vie dans un tel chaos ? Comment survivre à la violence ? Que penser de leur foi, qui semble survivre à une épreuve aussi douloureuse ?"

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 16:21
Bobine du mardi 29 mars 2016, 20 h 15: un jour avec, un jour sans

Un jour avec, un jour sans
2016 V.O.S.T.
Film sud-coréen de

Sang-soo Hong
Avec J. Jeong, K. Min-Hee
Durée : 2 h

Le réalisateur Ham Cheonsoo arrive un jour trop tôt dans la ville de Suwon, où il a été invité à parler de son oeuvre. Il profite de cette journée d’attente pour visiter un palais de la ville. Il y rencontre une artiste locale avec laquelle il va discuter, dîner, boire…

Pour son dix-septième long-métrage, H. Sang-soo continue d'explorer des thèmes qui lui sont chers comme la rencontre amoureuse entre deux artistes, la découverte de l'autre et les relations conflictuelles. Son cinéma continue de séduire les festivals depuis le début de sa carrière au milieu des années 1990, avec "Le jour où le cochon est tombé dans le puits"."Un jour avec, un jour sans" ne fait donc pas exception, puisqu'il a déjà obtenu de nombreuses récompenses, dont le Léopard d'Or et le Prix d'interprétation masculine au Festival de Locarno 2015.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 15:05
Bobine du mardi 2 février 2015, 20 h 15: Béliers

Béliers

V.O.S.T. 2015

Film islandais de
Grímur Hákonarson
Avec S. Sigurjónsson,
T. Júlíusson
Durée: 1 h 32 mn

Le film a obtenu le prix «Un Certain Regard_» au Festival de Cannes 2015

En Islande, dans un petit village isolé, Gummi et Kiddi, deux frères éleveurs de moutons, vivent comme des voisins mais ne se parlent plus depuis une quarantaine d'années. Une vieille brouille sépare en effet les frères, qui remportent tous les prix de la région, grâce un élevage familial qu'ils se partagent depuis toujours. Mais tout est bouleversé quand une maladie frappe le troupeau de Kiddi.
Grímur Hákonarson, qui a grandi en milieu rural islandais, s'est inspiré de son propre vécu et des gens qu'il a connus pour mettre en scène ce film : "Mes deux parents ont été élevés à la campagne et j’y ai passé la majorité de mes vacances d’été, pour y vivre et y travailler, jusqu’à mes dix-sept ans. De ce fait, j’ai développé un goût pour les récits, les personnages et les paysages ruraux d’Islande. Dans les sublimes paysages de l’île de feu et de glace, le réalisateur nous offre une chronique familiale rude et froide, à l’image de ces grandes étendues enneigées qui entourent les bergeries. Mais au-delà du drame fraternel, le film esquisse le quotidien de ces villages reculés, où la solitude est omniprésente dans ces chaumières, où l’on vit et l’on meurt au même endroit sans jamais avoir cherché à le quitter. Sauf que le cinéaste porte un regard bienveillant sur ce microcosme rural, sur ces êtres qui sacrifient tout pour leur bétail et qui donnent tant d'amour à leurs animaux. Le pari réussi de Grímur Hákonarson consiste à montrer une réalité difficile (l'abattage des animaux, le désespoir des fermiers...) sous un jour plaisant.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 14:59
Bobine du lundi 8 février 2016, 20 h 15: Au-delà des montagnes.

Au-delà des montagnes

V.O.S.T. 2015
Film chinois, français, japonais de
Zhang-ke Jia
Avec Z. Tao,
S. Chang, D. Zijian
Durée: 2 h 06 mn

Chine, fin 1999. Tao, une jeune fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang et Lianzi. Zang, propriétaire d'une station-service, se destine à un avenir prometteur tandis que Liang travaille dans une mine de charbon. Le cœur entre les deux hommes, Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, Dollar. Sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure, les espoirs, les amours et les désillusions de ces personnages face à leur destin.

Ce film a été présenté en compétition à Cannes en 2015. Le réalisateur Zhang-ke Jia est habitué du prestigieux festival. Il était membre du jury de la sélection officielle en 2014 et a remporté le Prix du scénario en 2013 pour A Touch of Sin, brillant reflet de la Chine actuelle. Au-delà de l’ambition d’un film qui prétend embrasser 25 années de l’histoire du monde, multiplie les ellipses, abandonne certains personnages pour les retrouver longtemps après (ou pas), tout le cinéma de Jia est là. La maîtrise des rythmes dont il fait preuve, son sens de la lumière, la complicité chaleureuse qui le noue à ses interprètes, tout concourt à une réussite éblouissante."Quand on est jeune on ne pense pas à la vieillesse, quand on se marie on ne pense pas au divorce, quand on a ses parents on n’envisage pas qu’ils vont disparaître, quand on est en bonne santé on ne pense pas à la maladie. Mais à partir d’un certain âge, on entre dans ce processus, qui est celui du présent mais aussi de projections dans l’avenir", note Zhang-ke Jia.

Brève histoire du cinéma chinois (République populaire de Chine)
La Chine est un grand pays de tradition cinématographique. Les spécialistes distinguent six générations de cinéma chinois qui épousent les grandes ruptures historiques qu’à connu la Chine au XX° siècle. Dès le début du XX siècle, la Chine produit du théâtre filmé. Mais c'est avec la création des studios de Shanghai que commence l'âge d'or du cinéma chinois. Le nouveau gouvernement prend en effet, dès le départ, le contrôle de l’industrie cinématographique. Les premiers studios d’Etat voient le jour dès 1949, à Pékin et Shanghai. Avec le «Grand Bond en avant», une frénésie s’empare du secteur. Le Grand Bond en avant nécessite une mobilisation de masse, et les films sont jugés essentiels pour créer l’enthousiasme productiviste nécessaire. C'est un cinéma héroïque et collectif qui glorifie la guerre de libération et le rôle du prolétariat. Il en ressort aussi quelques œuvres exceptionnelles comme le cinéma de Xi Jin. Pendant la Révolution Culturelle la production cinématographique est arrêtée. La phase de 1976-1982 est celle de la reconstruction avec l’ouverture de l’école de cinéma de Pékin en 1978. Le réalisateur Zhang Yimou en sort en 1982. Les années 1980: renaissance du cinéma chinois avec une reconnaissance internationale: «Épouses et concubines", le «Sorgho rouge» réalisés par Zhang Yimou. Ce cinéma rompt avec le style héroïque, collectif et guerrier, pour se centrer sur l'intériorité des personnages et les difficultés qu'ils éprouvent dans leurs conditions historiques de vie. Zhang Yimou traverse les diverses générations puisque son dernier film «Coming Home» projeté à Cinéphiles en Libournais en 2014, fait un bilan de la mémoire de la Révolution Culturelle dans la Chine d’aujourd'hui.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 11:19
Bobine du mardi 5 janvier 2016, 20 h 15 : El Club

El Club

2015 V.O.S.T.
Film chilien de Pablo Larraín
Avec Alfredo Castro, Roberto Farías, Antonia Zegers
Durée : 1 h 37 mn

Dans une ville côtière du Chili, quelques hommes et une femme vivent ensemble dans une maison. L’arrivée d’un nouveau pensionnaire va perturber le semblant d’équilibre qui y règne.

El Club semble bien éloigné de la trilogie de films que Pablo Larrain a consacré au Chili sous le régime de Pinochet et qui s’est terminé par le triomphe de No en 2011. Pourtant, il s'agit ici aussi d'ausculter d'autres composantes de la société chilienne et son rapport à la violence et au Mal. Le réalisateur a choisi de ne pas révéler à ses acteurs le scénario d'El Club afin qu’ils soient "présents de façon intense, au moment de la prise". Ils ont obtenu la page de scénario de la journée juste avant le début du clap. Aucun maquillage n'a été utilisé. Après le tournage, ils n'ont connu l’issue de leurs personnages qu’au cours du montage.
El Club a remporté l'Ours d'Argent du festival de Berlin 2015.

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