Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 09:34

UNITED STATES OF LOVE                                                        


2016   V.O.S.T.
Film polonais, suédois de Tomasz Wasilewski
Durée : 1 h 46
Pologne, 1990. La première année de liberté, mais aussi de l'incertitude pour l'avenir. Dans ce contexte, quatre femmes de différents âges décident qu'il est temps pour elles de satisfaire leurs désirs... 
United States of Love a été récompensé de l'Ours d'argent du Meilleur scénario à la Berlinale, et il a été sacré au Festival du Film Polonais en remportant cinq récompenses.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 09:29

LA COLÈRE D'UN HOMME PATIENT                     


2015    V.O.S.T.
Film espagnol de Raúl Arévelo
Durée: 1h 32

Un homme attend huit ans pour se venger d'un crime que tout le monde a oublié... 
Le film a remporté le Goya du meilleur film, du meilleur second rôle pour Manolo Solo, du meilleur scénario original et du meilleur réalisateur pour un premier film. La Colère d'un homme patient est le premier long-métrage en tant que réalisateur du comédien espagnol de 37 ans, Raúl Arévelo. 
 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 10:24

FUKUSHIMA MON AMOUR
2016    V.O.S.T.

Film allemand de Doris Dörrie
Avec Rosalie Thomass, Kaori Momoi, Nami Kamata...     

Durée : 1 h 44 

Marie, jeune allemande, arrive à Fukushima, au Japon, pour changer de vie. Malgré les difficultés d’adaptation qu’elle rencontre, elle choisit de rester auprès de Satomi, la dernière geisha de Fukushima qui a décidé, de son propre chef, de retourner dans la maison qui l’a vu naître.
Les deux femmes ne pourraient être plus différentes, et pourtant, chacune à leur manière, apprennent à se découvrir et se lient d’amitié… 

Le film a été tourné sur les lieux mêmes de la catastrophe nucléaire survenue le 11 mars 2011. La plupart des acteurs sont non professionnels et résident toujours dans la région. 

Doris Dörrie s'est rendue à Fukushima huit mois après la catastrophe nucléaire, en novembre 2011. Deux rencontres ont décidé du film. Un vieil homme assis sur les fondations de sa maison, entièrement détruite. Six mois après le désastre, il n’avait toujours pas réalisé ce qui lui était arrivé. Il avait perdu toute sa famille. 
Dorrie a ensuite visité les préfabriqués dans lequels vivent toujours les victimes de la catastrophe aujourd’hui, où elle a rencontré essentiellement des vieilles femmes, les jeunes ayant déserté la région. "La rencontre avec le vieillard et la visite de ces logements provisoires forment le noyau de mon histoire". 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 10:14

TRAMONTANE 
2016    V.O.S.T.

Film libanais, français, qatarien, émirati de Vatche Boulghourjian  
Avec Barakat Jabbour, Julia Kassar, Michel Adabashi...
Durée : 1 h 45 


Rabih, un jeune chanteur aveugle, est invité avec sa chorale à se produire en Europe. Lors des formalités pour obtenir son passeport, il découvre qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents. Un mensonge qui l’entraîne dans une quête à travers le Liban, à la recherche de son identité. 
Son périple dresse aussi le portrait d’un pays meurtri par les conflits, incapable de relater sa propre histoire. Tramontane a été présenté en Compétition à la Semaine Internationale de la Critique du Festival de Cannes 2016. 
Le cinéaste a passé sa vie au Liban et voulait faire de Tramontane le symbole de son amour pour son pays. Le film lui permet de revenir sur les conséquences de la Guerre civile libanaise, qui a déchiré le pays entre 1975 et 1990 et encore aujourd'hui fortement présente. "Aucun compte-rendu officiel de la guerre n’existe à ce jour au Liban. Chaque communauté, livrée à elle-même, raconte et enseigne sa propre version de la guerre, perpétuant ainsi les vieilles rancoeurs au sein des nouvelles générations. De toute évidence, la guerre n’est pas finie, elle a juste pris une autre forme", déplore le réalisateur. 

Le cinéma libanais reste hanté par la guerre civile qui a déchiré le pays pendant 15 ans. 
Indépendant depuis 1943, le Liban fonctionne avec le "Pacte national", un système politique confessionnel répartissant les pouvoirs entre les Maronites, les sunnites, les chiites, les druzes, et les grecs catholiques et orthodoxes. Mais le Liban entre dans la tourmente lorsque, chassés de Jordanie, les combattants palestiniens de l'OLP installent leurs bases au Sud-Liban (années 70).
Pour ce cinéma né sous les bombes et les occupations, les seize années de guerre civile (1975-1991) ont marqué la mémoire collective.
Pour le cinéaste M. Aractingi, "Traiter la guerre dans le cinéma est une sorte de catharsis". Il a réalisé "Héritage" et de deux autres longs métrages, "Bosta" (2005) et "Sous les bombes" (2008), qui ont représenté le pays aux Oscars. Durant les années de guerre, deux noms ont brillé: B. Alaouié, mais surtout M. Bagdadi, avec notamment "Petites guerres" (1982) et "Hors la vie" (1991), écho de la crise des otages occidentaux au Liban.
Après 2008, Nadine Labaki, réalisatrice de "Caramel", crée avec des villageoises chrétiennes et musulmanes tentant à tout prix de dissuader leurs maris de se battre entre eux (2011, Prix du public au festival de Toronto).
Au Liban, l'histoire nationale dans les manuels scolaires s'arrête au départ des soldats français en 1946. La guerre civile n'est pas enseignée car jugée un sujet "trop sensible".

 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 10:03

             Lundi 20 mars 2017, pour la projection de Sac la Mort, le réalisateur du film était présent et a animé la séance en présence de 45 spectateurs dont 5 personnes originaires de l’Ile de la Réunion. Les échanges avec l’équipe de Cinéphiles avant et après la séance, ainsi que les échanges avec le public ont été très fructueux et ont donné un éclairage sur le parcours d’Emmanuel Parraud : sa relation avec l'île de la Réunion ainsi que sa vision du cinéma.

Emmanuel Parraud a découvert la Réunion par hasard, grâce à un voyage de jumelage entre sa ville Vaux en Velin et une cité de la Réunion. Hasard du désistement d’un accompagnateur, mais aussi hasard de la présence, parmi l’équipe, d’une personne originaire de l’Ile, qui va l’introduire à la complexité de l’imaginaire des personnes. De rencontres en rencontres, il fait connaissance avec un univers très particulier, celui des Cafres, descendants des esclaves africains qui travaillaient dans les plantations de canne à sucre. «Je voulais un film qui, sans rien cacher de la réalité de leur condition d’existence, ne tomberait pas dans le misérabilisme, la stigmatisation, le renforcement des clichés ; dangers qui guettent tous les films qui s’aventurent sur le terrain de la connaissance de l’Autre. J’ai compris que seule la fiction le permettrait. Ce détour par le récit et les personnages est indispensable, parce qu’en éloignant le spectateur de la réalité le temps du film, je pourrai la lui rendre plus prégnante après la projection, lorsqu’il retrouvera la vraie vie en quittant la salle, en croisant un autre Patrice dans la rue».

Il découvre ainsi la persistance d’un imaginaire collectif, notamment la crainte de la nuit où des esprits rôdeurs peuvent s’emparer de vous pour trouver un corps. D’où des difficultés pour faire tourner son personnage principal, Patrice, lors des scènes de nuit! Et le titre du film «Sac à Mort», thérapeutique magique par laquelle on enfouit dans un sac tout ce qui peut symboliser la source de vos difficultés et de votre mal-être. Sac abandonné au détour d’une route et malheur à celui qui marche ou roule dessus. C’est lui qui héritera des problèmes!

Emmanuel Parraud a utilisé des acteurs non professionnels, à l’exception de deux d'entre eux. Il a raconté comment il a rencontré les deux principaux, Patrice et Charles-Henri, qui se sont révélés de remarquables comédiens, s’exprimant en créole, innovant et brodant sur le canevas proposé par le réalisateur. C’est cela que nous restitue Emmanuel Parraud, non dans un documentaire, mais dans un film de fiction pour lequel il fait sienne la formule de Jean Renoir «L’art de la fiction, c’est pouvoir s’affranchir de la réalité pour mieux y revenir». Les échanges avec les spectateurs originaires de la Réunion ont montré combien il a touché juste, tant ceux -ci se sont reconnus dans le portrait de l’Ile et de la partie de ses habitants présentée dans le film. Le cinéaste a expliqué aussi sa vision du film, entre thriller et tragédie, entre scènes de rêves et de réalité, sa référence étant Robert Bresson, en particulier, ici, dans la persistance du mal, sous la forme du «sac la mort». Le mal ne disparaît pas, mais persiste et se transmet. Choix aussi d’un récit et d’un montage où chaque scène est autonome et ne précède pas la suivante, dans un objectif de narration ; où la caméra est sensible aux détails de ce que voit l’œil. L’empathie pour le personnage exclut l’identification et l’émotion qui paralyse le jugement.

«On dit classiquement que la tragédie est morte dans nos sociétés contemporaines, qu’on ne peut plus y croire. Pourtant, on le voit bien, les êtres humains semblent incapables de changer le cours des choses. Et nous n’avons que peu de prise sur le destin de nos vies. C’est en quoi ce film, au-delà de la Réunion, au-delà de Patrice, raconte aussi pour moi, en creux, notre monde, un monde de « gentils » qui vont devenir méchants, peut-être même très méchants, dans un futur proche. J’espère qu’on pensera à ça aussi en regardant le film: ce qui se passe pour Patrice nous ressemble. Nous avons, nous aussi, nos « sacs la mort ». (Emmanuel Parraud, mai 2016 )

 

Partager cet article
Repost0
9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 09:52

Journée mondiale des femmes,   avec le CIDFF

L'ENTREPRISE ET LES FEMMES               

2015 
Film documentaire français
d'Isabelle Bonnet Murray                                                                         
      
Le monde de l'entreprise n'est pas celui de l'équité. Les femmes continuent d'être victimes de discrimination sur leur lieu de travail. 
Les écarts de salaire avec les hommes dépassent largement 20% et de nombreuses femmes ne progressent pas selon leurs compétences. 
Au sommet de la hiérarchie, elles sont sous-représentées.

Isabelle Bonnet-Murray a suivi pendant plusieurs mois des femmes qui ont participé à une formation au sein d'un groupe de la grande distribution, devant les aider à accéder aux postes à responsabilités trop souvent réservés aux hommes. 
C'est l'occasion de s'interroger sur les raisons qui empêchent les femmes d'être les égales des hommes dans le monde de l'entreprise. 
 

Partager cet article
Repost0
9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 09:46

TEMPÊTE DE SABLE


2016    V.O.S.T.                                                                 

Film israëlien de Elite Zexer

Durée : 1 h 27

Les festivités battent leur plein dans un petit village bédouin en Israël, à la frontière de la Jordanie : Suleiman, déjà marié à Jalila, épouse sa deuxième femme. Alors que Jalila tente de ravaler l’humiliation, elle découvre que leur fille aînée, Layla, a une relation avec un jeune homme de l’université où elle étudie. Un amour interdit et contre lequel elle va se battre. Mais Layla est prête à bouleverser les traditions ancestrales qui régissent le village.


Elite Zexer:" Les gens qui  voient le film, réagissent de façon très forte à deux choses. La première, c’est qu’ils apprécient que ce film leur donne, à voir et à mieux comprendre, une société dont ils ne connaissent rien. La seconde, c’est qu’ils arrivent à se connecter de façon personnelle, bien que le film parle d’une communauté qui n’est pas la leur. Pour moi, c’était l’intention principale: je souhaitais être universelle et pas ethnographe." 
 

Partager cet article
Repost0
9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 09:40

SAC LA MORT

2016                                                                            
Film français de Emmanuel Parraud

Durée : 1 h 18

À la Réunion, Patrice tente de ne pas sombrer dans la folie d'une île hantée par les stigmates du colonialisme. La mort rôde. Il fuit, patine, fuit encore, dans un étrange road movie immobile...
Le réalisateur s'est pour la première fois rendu à La Réunion en 2003. Il y encadrait un groupe de jeunes de la métropole venus à l’instigation du président de leur centre social, un Réunionnais qui s’était exilé de son île depuis 14 ans.

C'est là qu' Emmanuel Parraud a rencontré Patrice et Charles, par hasard, en se trompant de chemin dans ses repérages.
"On a passé l’après-midi ensemble. Ils étaient ivres mais lucides sur ce qui nous séparaient. On est devenus complices. Et on ne s’est plus quittés. J’ai fait un premier film avec eux, un moyen métrage dans lequel ils avaient un petit rôle. J’ai senti qu’ils étaient immenses.

Alors j’ai voulu écrire un nouveau film en hommage à Patrice, à sa vie, à sa manière de voir le monde, en hommage à lui tout simplement".
                   Soirée en présence d'Emmanuel Parraud

En 2016 l'ACID programmait le premier film réunionnais montré au festival de Cannes,

SAC LA MORT, intégralement tourné sur l'île de la Réunion et interprété en langue Créole.
Son réalisateur,
Emmanuel Parraud, y dresse le portrait sensible d'un homme, Patrice, dont les tourments et les peurs se mêlent aux croyances de l'île autant qu'ils convoquent d'anciennes histoires de sang, celles-là mêmes qu'évoquait Jean-Bertrand Aristide dans ses discours en Haïti, le sang de l'esclavage et de ses séquelles.

Emmanuel Parraud est passionnant sur l'histoire et la culture de la Réunion où il travaille depuis plus de 10 ans. Il a par ailleurs développé pour le public une application interactive à télécharger sur smartphone et tablette (contenant textes, images, films, rencontres avec les acteurs et documents à télécharger autour du film).
SAC LA MORT est en outre un formidable point d'entrée pour aborder ou approfondir les sujets qui touchent à l'histoire et l'héritage du colonialisme: mémoire de la population cafre, descendante des esclaves africains importés sur l'île de la Réunion à compter du XVIIIe siècle, conséquences de la politique française d' Engagisme
, vigueur des études d'ethnopsychiatrie dans le sillage des travaux de Tobie Nathan, qui a su montrer, le premier, l'importance de l'histoire culturelle et politique dans la compréhension et le traitement des désordres psychiatriques.

Sachez que le film a été montré à des publics ultramarins qui ont été très touchés.

 

                                   N'OUBLIEZ PAS:  DU 22 AU 28 MARS: 
                                              Pour la première fois
                 RENCONTRES CINEMATOGRAPHIQUES  EN LIBOURNAIS
         15 films en V.O. sous-titrée en français, à 20 h 30,  5 euros la séance 
propoposés par : 
LE GRAND ECRAN DE LIBOURNE 
Amitiés Libourne Schwandorf -   Bell'Italia   Cinéphiles en Libournais
La Movida Libournaise  -  L'option Cinéma du Lycée Max Linder

Chaque association vous propose 3 films, en langue italienne, espagnole, russe, anglaise, allemande.
Des séances en soirée, en après-midi, parfois en matinée.
Le film d'ouverture du festival se fera le mercredi 22 mars avec La Belle et la Bête (sortie nationale) et la soirée de clôture, le mardi 28 mars, avec Django ( en avant première)
Notre association vous proposera:

 Lundi 27 mars, 20 h 30:  La vengeresse, film d'animation de B.Plympton (en avant première, 1 h 15) présenté par Manuel Attali, producteur du film.
Samedi 25 mars, 16 h:  L'Idiot de Yury Bystrov ( 2015 , 1 h 52)

Samedi 25 mars,18 h 15: Classe à part de Y.Tverdovsky  (2015, 1 h 25)
                                    
 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 14:52

LE DISCIPLE                                             


2016         V.O.S.T.

Film russe de 
Kirill Serebrennikov

Durée : 1 h 58 

Veniamin, un adolescent pris d’une crise mystique, bouleverse sa mère, ses camarades et son lycée tout entier, par ses questions. Les filles peuvent-elles aller en bikini au cours de natation ? Les cours d’éducation sexuelle ont-ils leur place dans un établissement scolaire ? La théorie de l’évolution doit-elle être enseignée dans les cours de sciences naturelles ? Les adultes sont vite dépassés par les certitudes d’un jeune homme qui ne jure que par les Écritures. 

Le film a remporté le Prix François Chalais au dernier Festival de Cannes, ainsi que l’European Film Award de la Meilleure Musique.
"La religion impose des réponses. L’art consiste à poser des questions. Le film montre que la religion est une forme de manipulation, utilisée par un jeune homme pour manipuler ceux qui l’entourent", déclare le réalisateur. Le Disciple est adapté d'une pièce de Marius von Mayenburg.  

«Le disciple» permet au spectateur de rencontrer deux artistes contemporains. D'une part le cinéaste russe et d'autre part Marius von Mayenburg, né à Munich en 1972, dramaturge allemand, auteur de la pièce à l'origine du film : «le martyr». 
Kirill Serebrennikov est né à Rostov en 1969. Il étudie les sciences physiques à l'université jusqu'en 1992, Avant même d'avoir terminé ses études, il fait de la mise en scène et à partir de 1990, il s'y consacre. Il dirige dès lors plusieurs spectacles qu'il présente à Rostov. À partir de 1991, il réalise des films pour la télévision de différents types (documentaires, publicités, téléspectacles..) Metteur en scène de théâtre, il monte à Moscou, dans différents théâtres, Gorki, Bretch, Boulgakov, Shakespeare. Il met aussi en scène de nombreux opéras, notamment aux côtés du Bolchoï à Moscou et à l'Opéra Mariinski de Saint-Pétersbourg.
M.V.Mayenburg, lui, commence par des études littéraires. En 1992, il s'installe à Berlin, et en 1996, il commence à écrire des pièces. Il obtient le Prix Kleist et le prix de la Fondation des auteurs de Francfort. Collaborateur de l'équipe artistique de Thomas Ostermeier à la Baracke à Berlin (1998-1999), il rejoint en 1999 la Schaubühne comme auteur, dramaturge et traducteur. Ses oeuvres sont jouées dans toute l'Europe et au-delà. ("Le martyr" Théâtre National de Strasbourg 2014). 
La pièce de théâtre, comme le film, montrent comment la folie mystique d'un adolescent révèle l'incapacité encore plus inquiétante de la société à lui répondre.
 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 14:43

DIAMOND ISLAND                               


2016        V.O.S.T.

Film français, cambodgien, allemand, qatarien, thaïlandais de
Davy Chou
Durée : 1 h 39 

Diamond Island est une île sur les rives de Phnom Penh transformée par des promoteurs immobiliers pour en faire le symbole du Cambodge du futur, un paradis ultra-moderne pour les riches. Bora a 18 ans et, comme de nombreux jeunes originaires des campagnes, il quitte son village natal pour travailler sur ce vaste chantier. C’est là qu’il se lie d’amitié avec d’autres ouvriers de son âge, jusqu’à ce qu’il retrouve son frère aîné, le charismatique Solei, disparu cinq ans plus tôt. Solei lui ouvre alors les portes d’un monde excitant.
Le film a remporté le Prix SACD à la Semaine Internationale de la Critique et le Grand Prix au Festival du Film de Cabourg.
Davy Chou a voulu, dans ce film, aborder la thématique du présent du Cambodge et de sa jeunesse. Pour lui, Diamond Island est un lieu représentant parfaitement le rapport passionnel et cruel entre la jeunesse et le mythe de la modernité en marche du Cambodge.

Partager cet article
Repost0