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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:19
Bobine du 7 juilet 2015, 20 h : Les nuits blanches du facteur

LES NUITS BLANCHES DU FACTEUR
2014 V.O.S.T.
Film russe de A. Kontchalovski
Du
rée : 1 h 41 mn

Une avant-première !
Coupés du monde, les habitants des villages autour du lac Kenozero ont un mode de vie proche de celui de leurs ancêtres. Le facteur Aleksey Tryaptisyn et son bateau sont leur seul lien avec le monde extérieur et la civilisation. Mais quand il se fait voler son moteur et que la femme qu’il aime part pour la ville...
Le réalisateur qui a notamment commencé en travaillant comme scénariste pour Andreï Tarkovski, est un grand amateur du cinéaste français Robert Bresson à qui il emprunte cette particularité de n'avoir employé ici que des acteurs non-professionnels.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:11
Bobine du 4 août 2015, 20 h : Mustang

Mustang

Lundi 4 août
2014 V.O.S.T.
Film français,allemand, turc de D. G. Ergüven
Durée : 1 h 34 mn

C'est le début de l'été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues.
La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arran
ger.
Au dernier Festival de Cannes, le film a remporté le Label Europa Cinéma dans la Quinzaine des Réalisateurs.
Mustang est un récit initiatique d’émancipation. Il est né d’une volonté de raconter ce que signifie être une fille, une femme dans la Turquie contemporaine puisqu’il s’agit d’une société où leur place fait débat.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:01
Bobine du 17 août 2015 à 20 h : Masaan

Masaan

Mardi 17 août
2014 V.O.S.T.
Film indien, français de Neeraj Ghaywan
Durée
: 1 h 43 mn

Bénarès, la cité sainte au bord du Gange, punit cruellement ceux qui jouent avec les traditions morales. Deepak, un jeune homme issu des quartiers pauvres, tombe éperdument amoureux d'une jeune fille qui n’est pas de la même caste que lui. Le film remporté dans la catégorie Un Certain Regard, le Prix Spécial du Jury et le Prix Fipresci au dernier Festival de Cannes.
Le réalisateur :«la souffrance est source d’enseignements, et elle rend le plus souvent beaucoup plus sage. Le film est un récit initiatique, dans lequel la douleur peut s’avérer positive. D’ailleurs, Bénarès est connue comme la « ville de la mort », et on raconte que si l’on meurt à Bénarès, on trouvera le salut.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 10:48
Bobine du mardi 7 avril, 20 h 15: BAAL

BAAL
1970 V.O.S.T.

Film allemand de Volker Schlöndorff
Avec Rainer Werner Fassbinder, Sigi Graue, Margarethe Von Trotta…


Durée : 1 h 28 mn

Le jeune poète et anarchiste Baal erre à travers les forêts et le long des autoroutes. Son appétit pour la vie, l’amour et l’alcool le mène d’expériences sexuelles multiples en aventures dangereuses.

Entre le personnage de la pièce de Bertolt Brecht et son interprète, au cinéma, Rainer Werner Fassbinder, un trouble fascinant s’installe…
La veuve de Bertolt Brecht, Hélène Weigel, était extrêmement insatisfaite de l’adaptation de la pièce de son mari. Elle a demandé donc que le film soit interdit de projection. Aujourd’hui, Juliane Lorenz et la Fondation Rainer Werner Fassbinder ont réussi à lever cette interdiction. Un argument déterminant : il s’agissait de l’une des toutes premières apparitions à l’écran de Rainer Werner Fassbinder, en plus de l’un des premiers films de Volker Schlöndorff. ( voir dernière page)
Baal est la première pièce de théâtre de Bertolt Brecht. Il l’a écrite en 1918 alors qu'il n'avait que vingt ans.
C’est au cours du printemps 1969, à Munich, que Baal fut programmé à une heure de grande écoute sur la première chaîne allemande. Il provoqua rapidement une vague d’indignations et Volker Schlöndorff reçut de nombreuses lettres de menace. Réponse du réalisateur : "Face aux exigences et aux découragements d’un monde lui-même asocial, le personnage de poète errant incarne la rébellion la plus excessive et passionnée, condamnée à l’autodestruction."

Cette pièce de Bertolt Brecht, pleine de réminiscences de Rimbaud, raconte la vie dénuée de sens d'un jeune poète maudit, Baal, brûlant la vie par les deux bouts. Elle est adaptée pour la télévision allemande en 1969 par Volker Schlöndorff.
De nationalité allemande, Volker Schlöndorff s'est installé en France à l'adolescence. Il fait ses premières armes au cinéma comme assistant-réalisateur de J.P Melville, A. Resnais et L. Malle. Il rentre en Allemagne en 1964 et réalise en 1966 son premier long métrage, Les Désarrois de l'élève Toerless. Le film est très remarqué à Cannes où il obtient le Prix de la critique. Le réalisateur fait alors figure, aux côtés de cinéastes comme Fassbinder ou Wim Wenders, de chef de file de la nouvelle vague allemande.
Il atteint la consécration mondiale avec Le Tambour (1979), tiré du roman de Günther Grass et Palme d'Or à Cannes ex-aequo avec Apocalypse Now.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 10:42
Bobine du lundi 13 avril, 20 h : INHERENT VICE

ATTENTION: Film long, début de séance à 20h

INHERENT VICE
201
4 V.O.S.T.

Film américain de Paul Thomas Anderson
Avec Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Owen Wilson…

Durée: 2 h 29 mn

L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple…
C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis.
Le personnage de Doc, incarné par Joaquin Phoenix, un illuminé inquiet qui s’interroge sur le monde qui l’entoure, est caractéristique de l’œuvre de l’auteur d’Inherent Vice, Thomas Pynchon. Selon le cinéaste Paul Thomas Anderson, Pynchon a toujours porté un regard inquiet sur la société américaine et ressentait une sorte de trahison vis-à-vis du sacrifice des idéaux américains des années 60. La musique du film est évidemment composée de morceaux des années 60 interprétés par des artistes tels que_Neil Young et_Sam Cooke mais aussi de morceaux retro de groupes plus récents tels que Radiohead.

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